J’aime
l’idée d’une terre vierge, d’un mirage où tout reste à découvrir.
Partir
explorer l'univers, l'intemporalité, l'éternité, le mystère d'une
plage,
et revenir à
l'atelier avec l'obsession de retourner dans l'immensité par le plus court
chemin : celui de peindre.
Au-delà de cette possibilité d’espace, de sérénité,
Il y a cette ouverture sur l’océan ou celle d’un rivage, d’un étang, de plusieurs temps,
d’une terre vierge, d’un mirage.
Je ne pouvais pas être au plus près de ma liberté, la sentir sur mes joues, sur mes lèvres, effleurer son écume. Je me trouve aux portes, aux origines du voyage.
L’infini est ici et les cris des goélands me rappellent ce que j’étais et ce que je suis à nouveau, là, maintenant.
Nulle part ailleurs, je ne me trouverai aussi vivant, accompagné, en sécurité, en paix
que seul, sur une plage, au cœur d’une forêt, enroulé dans l’étoffe d’un champ.
Au delà d’une peinture,
il y a le désir, l’obsession de revenir louer les saveurs, les couleurs - L’interprétation fugace d’une éternité.